Le découpage de l’histoire
 
Qu’on se le dise : le défi de ce musical est extrêmement difficile ! Il s’agit, en effet, de raconter une histoire d’animaux de la savane, de la manière la plus crédible qui soit, avec des comédiens. Depuis Cats, peu de réalisateurs avaient osé un tel pari…
 
Pour parvenir à un résultat exempt de tout défaut, la première préoccupation de Julie Taymore a été de se concentrer sur l’histoire à raconter. La problématique de la mise en scène n’est venue que bien plus tard… Aux premières étapes de sa conception, Le Roi Lion – le Musical n’existe donc que sous la forme d’idées pour ses chansons et de déroulé pour son histoire. A l’image des fondations et de la charpente d’un édifice, les airs et paroles prédestinent, en effet, l’avenir d’un ouvrage musical. L’essence même de la représentation scénique et artistique, tout comme la mise en scène, n’interfèrent pas, il est vrai, à ce stade de la création dans la structure de base. Rien d’étonnant à cela : la mise en scène est, en fait, un outil au service de l’histoire, et non l’inverse. Il n’empêche ! L’histoire, associée à des rythmes et des chansons reprises des œuvres de Lebo M, Elton John et Tim Rice, doit être suffisamment forte pour immerger le spectateur dans le récit. Le musical a donc logiquement été construit non pas dans l’optique d’adapter le scénario du film mais de réécrire totalement le récit pour la scène.
 
Je te propose maintenant de jeter un œil sur l’histoire et les chansons qui la servent. Aujourd’hui, les titres de ces dernières sont encore en anglais. Mais, pas d’inquiétude : lorsque j’aurai la totalité de la transcrïption française pour la version parisienne du show, je te file l’info en exclu. Je te rappelle, pour mémoire, que toutes les chansons du (Le) Roi Lion à Paris sont un mélange de français et de chants africains.